• Historique

    L'historique de l'école rédigé ci-dessous a été reconstitué grâce à un habitant de la commune, Monsieur FAILLE, qui prépare un ouvrage à paraître sur l'histoire d'Arconsat et de Chabreloche. 
     
    Selon lui, Soeur Bathilde, de la congrégation de Saint Joseph du Bon Pasteur serait à l'origine
    de la création de l'actuelle école libre d'Arconsat. 
    Le 23 mai 1856, Soeur Bathilde  retournait dans le château de son enfance pour acheter la "maison blanche"
    actuelle école Saint-Joseph et fit faire des travaux d'adaptation à sa nouvelle destination.
    Le 10 février 1870, la municipalité, qui renonçait à créer une école publique de filles, reconnaissait les sœurs enseignantes
    comme institutrices communales. 
    Une circulaire, émanant de la préfecture du Puy-de-Dôme, datée du 13 juillet 1902, demande la fermeture des écoles privées du département. La date de fermeture de l'école est prévue le 1er août.
    La fréquentation de l'école libre milite en effet favorablement pour les religieuses du Bon pasteur qui accueillent cinquante filles, tandis que l'école publique de filles n'en reçoit que trente. 
    Mais cet appui de la municipalité restera vain et, le maire déclare que l'école est fermée depuis le 23 juillet. 
    Les religieuses n'abdiquent cependant pas. Le 14 août 1903, la religieuse Annette Compte se présente devant le maire Bostbarge pour demander l'ouverture d'une école primaire libre de filles. Celui-ci visite le local prévu et le trouve convenable. Mais cette action ne peut aboutir. 
    Un "comité des écoles libres" se crée à Arconsat sous l'égide de son président Jean Marie Pointud, que l'on vient  de voir servir prête-nom aux religieuses pour gérer leurs biens en attendant des jours meilleurs. Une convention est signée le 15 novembre 1903 entre ce comité et Mère Augustine Battut. Le comité s'engage à doter la direction de l'école libre d'appointements de 500F annuels.
     Il fournira en plus gratuitement le bois de chauffage nécessaire pour les poêles des classes et pour la cuisine. On espère que des dons des familles compléteront ces montants.
    En contrepartie, le Bon pasteur concède à l'Institutrice un logement gratuit et met à disposition le local et le mobilier scolaire à condition que le comité se charge de payer les impôts de la maison et la prime d'assurance.
    Il semble que l'école libre ait pu fonctionner à la rentrée de 1904 sous l'égide de la nouvelle supérieure Anne Philomène Héniche.
    La loi interdisant des écoles congréganistes ne fut abrogée que par une loi Vichy du 3 septembre 1940.